En 2026, les aides personnalisées au logement (APL) seront figées et de nombreux étudiants étrangers perdront ce soutien financier. En cause : la volonté du gouvernement de contenir la dépense publique.
Une nouvelle qui risque de faire grincer des dents beaucoup de familles françaises. Les aides personnalisées au logement (APL), qui constituent une ressource essentielle pour de nombreux ménages, notamment les plus modestes, vont connaître des changements importants à partir de 2026. D’une part, elles ne seront pas revalorisées malgré l’inflation, ce qui signifie qu’elles resteront à leur niveau actuel sans prendre en compte l’évolution des prix.
D’autre part, plusieurs centaines de milliers d’étudiants étrangers non européens et non boursiers seront privés de cette aide financière. Cette décision du gouvernement s’inscrit dans le cadre d’une « année blanche » pour les prestations sociales où aucune revalorisation ne sera appliquée sur les pensions de retraite, les allocations familiales ou encore les APL.
Les APL : une suppression pour certains étudiants étrangers
La mesure la plus marquante concerne la suppression pure et simple des APL pour les étudiants étrangers non européens et non boursiers. Sont concernés par cette décision les jeunes originaires de pays hors Union européenne, Espace économique européen et Suisse. Ces étudiants vont se retrouver dans une situation délicate car ils étaient déjà confrontés à des loyers élevés et à des conditions de vie précaires.
Pour ces étudiants, l’aide mensuelle, souvent comprise entre 100 et 150 euros, constituait un soutien essentiel pour financer leur logement. La disparition de cette aide pourrait avoir des conséquences directes sur leur maintien dans les études, surtout dans un contexte où le coût de la vie étudiante ne cesse d’augmenter.
Une baisse globale des crédits destinés à l’aide au logement
Outre le gel des APL et leur suppression pour certains étudiants étrangers, le budget 2026 acte également une baisse globale des crédits destinés à l’aide au logement. Ces derniers passeront de 16,7 à 16,1 milliards d’euros. Ce recul s’ajoute à d’autres gels ou réductions d’aides sociales décidées ces dernières années, alors que l’inflation continue de peser sur le pouvoir d’achat des familles.
Pour de nombreux foyers, ce gel des APL pourrait donc se traduire par une perte de pouvoir d’achat. Cette situation risque d’affecter particulièrement les jeunes ménages et les étudiants locataires, déjà parmi les plus exposés à la précarité.
Les conséquences attendues de cette décision
Cette décision du gouvernement risque d’avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de nombreuses personnes en France. Le non ajustement des APL par rapport à l’inflation risque notamment de réduire le pouvoir d’achat de ceux qui dépendent de ces aides pour payer leur logement. De plus, la suppression des APL pour certains étudiants étrangers pourrait rendre leurs conditions de vie encore plus difficiles.
Il est donc crucial de rester informé sur les différentes aides disponibles et sur les possibles changements à venir. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site de la CAF ou à vous renseigner auprès des services sociaux de votre commune ou région.
Dans l’attente d’une éventuelle révision de cette décision, chacun est encouragé à anticiper et à adapter son budget en conséquence.