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Réemploi des emballages cosmétiques : 15 grandes marques se lancent dans l’expérimentation

En janvier 2024, Circul’R a lancé une initiative pour réduire les emballages à usage unique dans l’industrie cosmétique. En partenariat avec 15 grandes marques, dont Aderma, Avène, CHANEL, Clarins, Clinique, ainsi que Nocibé et Sephora, Circul’R explore les défis d’un système de consigne pour le réemploi des emballages. Cette initiative s’aligne sur la loi AGEC (1), qui vise 7 % d’emballages réemployés d’ici 2025 et 10 % d’ici 2027.

Depuis septembre 2024, le projet est en phase d’expérimentation dans plusieurs points de vente en France, comme Paris, Rennes, et près de Nantes. Les clients rapportent leurs emballages vides en échange de récompenses financières ou de points de fidélité. En 2025, cette expérimentation s’étendra à 40 boutiques Sephora et Nocibé.

Logistique du réemploi

Mettre en place un système de consigne pour le réemploi des emballages nécessite une logistique adaptée, notamment pour le transport et le lavage des contenants. Circul’R, avec We Don’t Need Roads et l’éco-organisme Citeo, a mis en place un système de transport mutualisé pour acheminer les emballages vers des centres de tri et de lavage. Après contrôle de qualité, les emballages seront lavés à grande échelle à partir de mi-2025, une fois validés.

Changement pour l’industrie

Ce projet est un tournant vers des pratiques plus durables. Selon Jules Coignard, co-fondateur de Circul’R, « Ce projet pilote reflète une volonté commune d’explorer des solutions innovantes, tout en restant aligné avec les attentes des consommateurs. » La coopération entre les marques et les distributeurs est essentielle pour le succès de cette initiative.

Visuel d’exemple de déploiement du dispositif Crédit photos @circul-r.com

Mesurer les impacts

L’expérimentation vise à évaluer les bénéfices environnementaux et économiques du réemploi. Des analyses de cycle de vie (ACV) comparent les modèles d’emballages réemployables et à usage unique, en termes de CO2, d’eau et d’énergie. Une étude consommateurs permettra aussi de comprendre les préférences des clients et les obstacles à l’adoption de ce nouveau modèle.

Arnaud Lancelot, de We Don’t Need Roads, affirme : « Cette phase est une opportunité pour évaluer la faisabilité du réemploi des contenants cosmétiques. »

Changer les comportements des consommateurs

Pour faire du réemploi une norme, il est essentiel de simplifier l’expérience client. Dans les points de vente, une signalétique informe sur les modalités de collecte et les produits concernés. Les clients peuvent retourner leurs contenants vides et recevoir une récompense immédiate, ce qui rend ce modèle attrayant et accessible.

Vers une transformation globale

La coalition menée par Circul’R marque un pas vers une économie circulaire dans le secteur cosmétique. Bien qu’en phase d’expérimentation, ce projet montre qu’une transformation est possible grâce à des efforts partagés. Si cette initiative réussit, elle pourrait inspirer d’autres secteurs et ouvrir la voie à une consommation plus durable. Circul’R, avec cette coalition, vise une industrie cosmétique plus verte et responsable, capable de révolutionner notre façon de consommer et de produire.

Sources : (1) https://www.ecologie.gouv.fr/loi-anti-gaspillage-economie-circulaire ,

Crédit photos @circul-r.com

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